Réduction de personnnel soignant dans les hopitaux
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Réduction de personnnel soignant dans les hopitaux
Un millier d’emplois menacés aux Hôpitaux de Paris
Pierre Coriat, le «patron des médecins parisiens» menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n'est pas revu à la baisse.
Les hôpitaux de Paris se préparent à une véritable saignée en 2010 ! Après une diminution de 700 postes en 2009, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devrait supprimer 1 150 postes l’année prochaine. « Les projets actuels évoquent le départ de 1 000 emplois soignants non médicaux (infirmières, aides-soignantes, secrétaires médicales) et de 150 praticiens hospitaliers (médecins).
Ces chiffres sont ceux avancés par la direction de l’AP-HP », révèle le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, l’équivalent du « patron » des médecins parisiens.
Ces réductions d’emplois se traduiront par le non-remplacement de postes vacants. Mais, craignant une baisse de l’accès et de la qualité des soins, ce professeur menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n’est pas revu à la baisse. Un message clair au ministère de la Santé, qui fixe tous les ans à cette époque les orientations budgétaires de l’AP-HP. Sans démentir fermement le chiffre de 1 150 suppressions d’emplois sur un total de 70 000, la direction des Hôpitaux de Paris rappelle que « les négociations avec le ministère de la Santé viennent à peine de débuter ».
« On va vers une multiplication des erreurs médicales »
Problème : la marge de manoeuvre est réduite, dans la mesure où l’AP-HP est sous le coup d’un plan d’économies drastique. Objectifs : réduire les déficits en baissant les coûts, réorganiser les services et augmenter l’activité. Avec à la clef une réduction des dépenses de 350 millions euros, ce qui reviendrait à supprimer environ 4 000 postes d’ici à 2012. « Mathématiquement, cela représente effectivement à peu près 1 000 suppressions d’emplois par an », confirme-t-on à l’AP-HP. Mais « l’objectif n’est pas de supprimer de l’activité mais de l’organiser, souligne la direction. De faire mieux, et si possible, avec moins ».
Baisse de la durée des séjours, évolution des pathologies, de la démographie médicale… « il y a un moment où il faut se poser la question de la réorganisation », insiste-t-on de même source. Sur le terrain, ce discours a du mal à passer. Ainsi, Thierry Amouroux, infirmier à l’AP-HP et secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers s’insurge : « Supprimer des postes, c’est dramatique. Cela va encore réduire l’offre de soins alors que nous fonctionnons déjà à flux tendus. On va vers une multiplication des erreurs médicales. »
http://www.leparisien.fr/paris-75/un-millier-d-emplois-menaces-aux-hopitaux-de-paris-15-11-2009-711867.php
Pierre Coriat, le «patron des médecins parisiens» menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n'est pas revu à la baisse.
Les hôpitaux de Paris se préparent à une véritable saignée en 2010 ! Après une diminution de 700 postes en 2009, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devrait supprimer 1 150 postes l’année prochaine. « Les projets actuels évoquent le départ de 1 000 emplois soignants non médicaux (infirmières, aides-soignantes, secrétaires médicales) et de 150 praticiens hospitaliers (médecins).
Ces chiffres sont ceux avancés par la direction de l’AP-HP », révèle le professeur Pierre Coriat, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, l’équivalent du « patron » des médecins parisiens.
Ces réductions d’emplois se traduiront par le non-remplacement de postes vacants. Mais, craignant une baisse de l’accès et de la qualité des soins, ce professeur menace de démissionner si le nombre de suppressions de postes n’est pas revu à la baisse. Un message clair au ministère de la Santé, qui fixe tous les ans à cette époque les orientations budgétaires de l’AP-HP. Sans démentir fermement le chiffre de 1 150 suppressions d’emplois sur un total de 70 000, la direction des Hôpitaux de Paris rappelle que « les négociations avec le ministère de la Santé viennent à peine de débuter ».
« On va vers une multiplication des erreurs médicales »
Problème : la marge de manoeuvre est réduite, dans la mesure où l’AP-HP est sous le coup d’un plan d’économies drastique. Objectifs : réduire les déficits en baissant les coûts, réorganiser les services et augmenter l’activité. Avec à la clef une réduction des dépenses de 350 millions euros, ce qui reviendrait à supprimer environ 4 000 postes d’ici à 2012. « Mathématiquement, cela représente effectivement à peu près 1 000 suppressions d’emplois par an », confirme-t-on à l’AP-HP. Mais « l’objectif n’est pas de supprimer de l’activité mais de l’organiser, souligne la direction. De faire mieux, et si possible, avec moins ».
Baisse de la durée des séjours, évolution des pathologies, de la démographie médicale… « il y a un moment où il faut se poser la question de la réorganisation », insiste-t-on de même source. Sur le terrain, ce discours a du mal à passer. Ainsi, Thierry Amouroux, infirmier à l’AP-HP et secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers s’insurge : « Supprimer des postes, c’est dramatique. Cela va encore réduire l’offre de soins alors que nous fonctionnons déjà à flux tendus. On va vers une multiplication des erreurs médicales. »
http://www.leparisien.fr/paris-75/un-millier-d-emplois-menaces-aux-hopitaux-de-paris-15-11-2009-711867.php
Anne94- Scribe constant
SUPPRESSION 1150 POSTES AP HOPITAUX
Aujourdhui certains médias annoncent la suppression de 1150 postes a l'AP HOPITAUX DE PARIS .
Nous sommes a l'AP face a des problemes de plus en plus importants vu le manque de personnels et face a l'afflux aux urgences , j'y vois de plus en plus de gens y venant ( souvent par manque de moyens financiers , les gens ne pouvant plus se payer une consultation de généraliste en ville et encore moins celles de spécialistes a 50-80-100 euro !) et restant aux urgences 4 a 12 heures parfois .
Si cette suppression de 1150 postes se confirme , j'appelle cela de l'IRRESPONSABILITE et de la FOLIE .
Nous sommes a l'AP face a des problemes de plus en plus importants vu le manque de personnels et face a l'afflux aux urgences , j'y vois de plus en plus de gens y venant ( souvent par manque de moyens financiers , les gens ne pouvant plus se payer une consultation de généraliste en ville et encore moins celles de spécialistes a 50-80-100 euro !) et restant aux urgences 4 a 12 heures parfois .
Si cette suppression de 1150 postes se confirme , j'appelle cela de l'IRRESPONSABILITE et de la FOLIE .
patrick Mennessier-l'héno- Scribe constant
Suite suppression postes AP
Anne
j'ai ouvert un débat sur ce sujet avant de voir que tu avais ouvert le tien . Désolé .
Je ne peux pas accepter , personnellement ces suppressions de postes .
Les Hopitaux de paris sont de plus en plus gérés comme des entreprises et non pas comme des HOPITAUX. Nous y travaillons dans des conditions de stress , de fatigues . Avec des regoupements dont on peut discuter l'utilité .
Des services entiers parfois la nuit tournent avec 1 Infirmiere .
Les urgences ne désemplissent pas .
Tout cela avec des risques pour la santé des patients vu la fatigue , le manque de personnel , le stress .
Des personnels tels qu'ils soient mal payés .
Certains médecins fuyant les postes a risques pour aller dans le privé faire de la chirurgie esthétique plus " juteuse " , et ceux qui restent a l'AP faisant des horaires de fous pour des salaires bas , je rappelle qu'infirmiers , laborantins , kinésitherapeutes , sage femmes , médecins ont des diplomes au minimum BAC+3 avec des responsabilitées énormes.
Veut on la mort de l'hopital public ? Qui sont ces politiques hospitalisés au val de grace ou a neuilly-suresnes pour juger de l'état des soins en France ?
Tout cela suffit . Ce n'est plus acceptable .
j'ai ouvert un débat sur ce sujet avant de voir que tu avais ouvert le tien . Désolé .
Je ne peux pas accepter , personnellement ces suppressions de postes .
Les Hopitaux de paris sont de plus en plus gérés comme des entreprises et non pas comme des HOPITAUX. Nous y travaillons dans des conditions de stress , de fatigues . Avec des regoupements dont on peut discuter l'utilité .
Des services entiers parfois la nuit tournent avec 1 Infirmiere .
Les urgences ne désemplissent pas .
Tout cela avec des risques pour la santé des patients vu la fatigue , le manque de personnel , le stress .
Des personnels tels qu'ils soient mal payés .
Certains médecins fuyant les postes a risques pour aller dans le privé faire de la chirurgie esthétique plus " juteuse " , et ceux qui restent a l'AP faisant des horaires de fous pour des salaires bas , je rappelle qu'infirmiers , laborantins , kinésitherapeutes , sage femmes , médecins ont des diplomes au minimum BAC+3 avec des responsabilitées énormes.
Veut on la mort de l'hopital public ? Qui sont ces politiques hospitalisés au val de grace ou a neuilly-suresnes pour juger de l'état des soins en France ?
Tout cela suffit . Ce n'est plus acceptable .
patrick Mennessier-l'héno- Scribe constant
Re: Réduction de personnnel soignant dans les hopitaux
Tout à fait d'accord avec toi Patrick!
Anne94- Scribe constant
hopitaux publics
Tout àfait d'accord avec vous tous ,il faut faire savoir haut et fort que notre "identité nationale" c'est aussi des services publics qui fonctionnent.
lahire- Scribe appliqué
Re: Réduction de personnnel soignant dans les hopitaux
La grève entamée lundi à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour protester contre le manque de personnel a été reconduite mercredi. Elle prend de l'ampleur et touche désormais le service des urgences.
Selon Marie-Laure Loffredo, la directrice de cet établissement de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), les urgences sont assurées «pour les patients qui viennent d'eux-mêmes», mais un délestage vers d'autres hôpitaux a été mis en place pour les personnes prises en charge par les pompiers ou la police. Avec 56 000 passages par an, Ambroise-Paré est le plus important service d'urgences des Hauts-de-Seine.
Démarrée lundi à l'appel d'une intersyndicale regroupant la CGT, la CFDT, Sud et le SNCH, la grève touche toutes les catégories de personnel. Objectif : dénoncer des sous-effectifs «permanents» et «criants», selon les syndicats. «Nous passons notre temps à déprogrammer les repos et à doubler les journées de travail. Récemment, une infirmière a dû travailler dix-huit heures d'affilée», explique ainsi Dominique Burre-Cassou, une représentante du SNCH. «Les infirmier(e)s viennent travailler la peur au ventre, car les conditions de sécurité ne sont pas réunies», abonde Jean-Noël Gérard, secrétaire général CGT et infirmier en hémodialyse.
«Dans l'état actuel des effectifs, les syndicats réclament la fermeture provisoire de 40 lits. A ce stade des négociations, c'est accepté, mais je ne vois pas d'issue rapide au conflit», constate pour sa part la directrice qui reconnaît que les «conditions de travail sont rendues difficiles» dans l'attente de l'arrivée en décembre de 25 infirmières. Un représentant du syndicat CGT, Thierry Guigui, évoque pour sa part une revendication de 51 lits à fermer, avant les recrutements supplémentaires. «Ce n'est pas notre direction qui est en cause, mais l'AP-HP et ses projets d'économie», conclut-il.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/boulogne-la-greve-se-durcit-a-l-hopital-ambroise-pare-25-11-2009-724397.php
Selon Marie-Laure Loffredo, la directrice de cet établissement de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), les urgences sont assurées «pour les patients qui viennent d'eux-mêmes», mais un délestage vers d'autres hôpitaux a été mis en place pour les personnes prises en charge par les pompiers ou la police. Avec 56 000 passages par an, Ambroise-Paré est le plus important service d'urgences des Hauts-de-Seine.
Démarrée lundi à l'appel d'une intersyndicale regroupant la CGT, la CFDT, Sud et le SNCH, la grève touche toutes les catégories de personnel. Objectif : dénoncer des sous-effectifs «permanents» et «criants», selon les syndicats. «Nous passons notre temps à déprogrammer les repos et à doubler les journées de travail. Récemment, une infirmière a dû travailler dix-huit heures d'affilée», explique ainsi Dominique Burre-Cassou, une représentante du SNCH. «Les infirmier(e)s viennent travailler la peur au ventre, car les conditions de sécurité ne sont pas réunies», abonde Jean-Noël Gérard, secrétaire général CGT et infirmier en hémodialyse.
«Dans l'état actuel des effectifs, les syndicats réclament la fermeture provisoire de 40 lits. A ce stade des négociations, c'est accepté, mais je ne vois pas d'issue rapide au conflit», constate pour sa part la directrice qui reconnaît que les «conditions de travail sont rendues difficiles» dans l'attente de l'arrivée en décembre de 25 infirmières. Un représentant du syndicat CGT, Thierry Guigui, évoque pour sa part une revendication de 51 lits à fermer, avant les recrutements supplémentaires. «Ce n'est pas notre direction qui est en cause, mais l'AP-HP et ses projets d'économie», conclut-il.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/boulogne-la-greve-se-durcit-a-l-hopital-ambroise-pare-25-11-2009-724397.php
Anne94- Scribe constant
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